Laurence Luyé-Tanet, auteure de Se ressourcer avec le mandala, explique pour le site psychologie.com la provenance, la signification et l’impact du mandala sur l’humain. Elle explique que traditionnellement au Tibet et en Inde, le mandala évoque la relation entre l’être humain et la totalité de l’univers. De façon similaire dans la tradition chrétienne, le diagramme rappelle les rosaces qui suggèrent l’ascension de l’Homme vers le Divin.
Elle explique :
Avant toute chose, c’est un outil de concentration. Le fait de porter toute notre attention sur le dessin nous ramène à l’instant présent. Cela entraîne naturellement un état de détente, de calme, de paix : on ne pense plus à nos soucis. C’est notamment très utile pour lutter contre le stress.
[…] La forme du mandala et le centre nous amènent automatiquement vers un état d’unité. Ils nous permettent de nous recentrer. Mais il y a également les couleurs qui, associées aux formes, vont créer visuellement des volumes dont vont émerger des sensations et des énergies très différentes.
Cette recommandation signifie l’entreprise d’un travail sur soi. Avant de commencer à colorier, l’auteure suggère de formuler une vraie question. La réponse pourrait venir à nous en coloriant le mandala.
J'ai imprimé un mandala à colorier. Je ne sais pas si je suis tombée sur un mandala niveau expert mais les lignes sont très fines et ça prend un temps fou à colorier. Je vais donc le faire en plusieurs jours. Appliquer de la couleur sur du papier sans réfléchir, un peu comme me mettre du vernis à ongles, ça me détend, ça me fait plaisir. J'ai jeté une carte de crédit donnée par une chaîne d'épicerie pour accumuler des points (et me "fidéliser"). Je ne l'avais jamais activée, mais je me disais que je pourrais faire des économies en l'utilisant. Je ne savais pas trop si je la voulais ou pas, et aujourd'hui je m'en suis débarrassée avec grande satisfaction. Au fond j'haïs ça, ces programmes-là, j'en veux pas de leurs maudits points, merci bonsoir.  | Aujourd'hui, je me débarrasse d'une vieille paire de botte que j'avais payée 2$ dans un bazar et qui sont dans un stade de décomposition avancé. Je les garde depuis des années dans un sac accroché dans mon garde-robe, sous prétexte qu'elles sont belles et qu'un jour, je les amènerai se faire réparer chez le cordonnier. C'est tellement rare que je trouve une paire de soulier usagé à ma taille (on dirait que tout le monde fait du 7, ou c'est juste moi?), que je me disais que c'était un signe et que ces bottes me revenaient de droit. Je ne sais pas trop dans quelle partie de mon imagination j'avais pêché ça, mais là, aujourd'hui, je tire un trait sur cette époque. Lâcher Prise. Je n'irai pas au cordonnier. Puis en plus, je ne les trouve même plus si belle que ça. Pour ce qui est du mandala, disons que je peu cocher ça sur ma to do list, mais que je ne pense pas que j'aie effectué l'exercice efficacement. Le problème, c'est que je n'ai pas d'imprimante. J'aurais pu aller m'acheter un livre à colorier (ils vendent ça partout, ils appellent ça des livres à colorier pour adulte), mais je ne l'ai pas fait. Ce que j'ai fait est bien pire, et je crois que c'est à faire en dernier recours : colorier un mandala en ligne. Oui, ça se peut.  |
Soyez le premier à commenter