Jour 24 : sourire à des inconnus

Au jour 9 de notre expérience, nous avons intégré à notre quotidien la consigne « se pratiquer à sourire ». Fortes de ces quinze jours d’entraînement, nous sommes maintenant prêtes à sortir nos sourires au grand jour, et à les offrir à qui en voudra bien. On pourrait croire que les vertus du sourire relèvent de l’auto-persuasion : je suis souriante, c’est  donc que je me sens bien. Or, le site Être bien au travail.fr associe davantage les bienfaits du sourire à une production d’hormones qui « plongent notre cerveau dans un état de détente ».

17 muscles et 17 secondes de sourire sincère sont nécessaires pour inonder notre cortex de bien-être. Le mouvement développé par les muscles faciaux au moment du sourire favorise en effet la production d’endorphines et plongent [sic] notre cerveau dans un état de détente.

Cette subtile expression permet non seulement de provoquer une douce euphorie chez soi, mais aussi chez les autres! Le sourire est communicatif. Une étude a en effet démontré qu’un sourire sincère envers une autre personne peut entraîner, par réaction en chaîne, jusqu’à 500 sourires dans une journée.

Allons donc déclencher ce tsunami de sourires sincères…

La playlist du bonheur commence à me sortir par les oreilles. Je suis tombée sur des versions interprétées par d'autres chanteurs; ça fait changement. En plus je pense que la version de Uptown Girl par Me First and the Gimme Gimmes respecte les critères de tempo, tonalité et paroles du Dr. Jolij. Je me suis intéressée au mot "atavisme" : Transmission continue, de génération en génération, des caractères héréditaires, physiques ou moraux. J'ai poursuivi mon mandala, lentement mais surement. J'ai fait des muffins banane et chocolat noir, mangé un risotto plein de parmesan.

J'ai en ma possession 2 toutous affreux : l'un est une pieuvre mauve, et l'autre est un chien fluo. Je les ai depuis que, dans un bar de Sainte-Thérèse, un homme voulant impressionner la serveuse, lui avait fait cadeau d'un toutou récolté dans la machine à toutou. Il s'est ensuite senti l'obligation d'en offrir à toutes celles accoudées au bar, c'est-à-dire à Jade et à moi. Je les trouvais vraiment drôles au début, mais sincèrement, ils ne sont pas regardables. Je ne les offrirait même pas à un enfant de mon entourage. Je les ai donc mis dans ma pile de "choses à apporter au renaissance", avec mon livre de dessin anatomique. (les bottes en cuir, pour leur part, se retrouveront au vidange.) Pour ce qui est de "sourire à un/e inconnu/e", j'ai sourie à une dame dans un magasin qui ne s'est pas révélée sensible au bonheur contagieux de mon sourire. Quoi qu'il en soit, pour aujourd'hui, je dirais : Ich bin glücklich!