Dans un article du magazine The Atlantic, on explique que les bienfaits liés à l’acte de penser à sa mort quotidiennement sont basés sur une théorie nord-américaine que l’on appelle la théorie de la gestion de la peur. Cette théorie est basée sur les comportements de déni face à la mort, propre à l’humain. On entend souvent dire que d’être conscient de sa mort est ce qui différencie les humains des animaux. Or, les animaux sont conscients de la mort puisqu’ils fuient devant le danger. Ce qui est différent pour l’humain, c’est que nous sommes dans une situation d’inhibition de l’action face à la mort : nous ne pouvons ni fuir, ni lutter, pourtant nous savons tous qu’un jour ou l’autre, nous mourrons. Ainsi nous nous accrochons à ce qui pourrait nous rendre immortel, d’un point de vue spirituel par exemple, ou vers toutes autres distractions pour nous faire penser à autre chose.
Une étude basée sur la comparaison des réponses à un questionnaire entre des participants interrogés avant, et ceux questionnés après les attentats du 11 septembre, a démontré une augmentation de la gentillesse, de l’amour, de l’espoir, de la spiritualité, de la gratitude, du leadership et du travail d’équipe. Lorsque nous sommes confrontés de près à notre mort, nous nous accrochons à ce qui compte réellement pour nous et à nos valeurs profondes. (source)
L’article du The Atlantic se termine par cette citation de E.M. Forster : « Death destroys a man, but the idea of death saves him. »
Ce fut une mauvaise journée en ce qui concerne l’exécution de mes tâches du bonheur; mon taux de participation doit avoisiner les 30%. Ça devient très prenant de dédier autant de mes pensées, de mes actions et de mon temps à ces consignes disparates qui s’accumulent dans mon quotidien. Certaines s’y intègrent très bien, l’habillement bleu et la playlist par exemple, alors que d’autres sont vraiment comme du sable dans l’engrenage (détruire des pensées négatives, me pratiquer à sourire, m’entraîner)! Malgré tout, je prévois essayer d'exécuter TOUTES les consignes au moins une fois, ou peut-être jusqu’à la fin. Dès demain? Il faudrait que j’achète des graines de tournesol... | Aujourd'hui j'avais une entrevue pour une job. J'étais super stressée. Sur les petites chaises oranges à l'entrée de la boite, j'attendais patiemment mon tour. Les mains moites et un petit pied tremblant, je me suis mise à penser à ma mort. Je me suis dit que j'allais peut-être mourir tout de suite après mon entrevue, et que tout ce stress serait gaspillé. Ça m'a beaucoup aidé. Momentanément, je ne voyais plus l'intérêt d'être stressée. |
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