CENTRE DES CONGRÈS DE QUÉBEC
Intervention lors du Congrès international organisé par le Gifric
« Que peut espérer le psychotique aujourd’hui?/
What Can Psychotics Hope For Today? »
Le 22 mai dernier, Folie/Culture réalisait l’intervention On espère aller mieux lors du Congrès international du GIFRIC qui réunissait usagers, intervenants, juristes et médias. À cette occasion, l’équipe de Folie/Culture a interrompu, le temps de défiler dans en imperméables, une conférence à la grande surprise du public.
En compagnie de l’artiste Gorgia Volpe et d’une brigade d’apparence marginale, vêtus d’imperméables conçus durant l’atelier du même nom, Folie/Culture a sondé les préjugés des participants. Suivait une marche collective à travers les rues du centre ville de Québec.
Les imperméables sont inspirés des objets quotidiens : gants, couvre chaussure, chapeau, parapluie, condom, sac plastique, etc. Ils sont utilisés comme couvertures ou protections pour le corps lors de mauvais temps mais aussi dans d’autres contextes, pensons au milieu médical ou aux emballages des produits de consommation. Lorsqu’on fait nos courses, et que l’on cherche un fruit, un légume, de la viande ou du fromage, ceux-ci sont la plupart du temps enveloppés. Ces choses deviennent ainsi imperméables et loin de nos sens. Les imperméables sont donc partout : dans notre rapport au corps, à la nourriture, à l’amour, à nos peurs, à l’autre et à l’environnement. Ils sont des abris protecteurs qui envahissent notre société, aseptisant nos rapports à la vie.
CENTRE DES CONGRÈS DE QUÉBEC
Intervention lors du Congrès international organisé par le Gifric
« Que peut espérer le psychotique aujourd’hui?/
What Can Psychotics Hope For Today? »
Le 22 mai dernier, Folie/Culture réalisait l’intervention On espère aller mieux lors du Congrès international du GIFRIC qui réunissait usagers, intervenants, juristes et médias. À cette occasion, l’équipe de Folie/Culture a interrompu, le temps de défiler dans en imperméables, une conférence à la grande surprise du public.
En compagnie de l’artiste Gorgia Volpe et d’une brigade d’apparence marginale, vêtus d’imperméables conçus durant l’atelier du même nom, Folie/Culture a sondé les préjugés des participants. Suivait une marche collective à travers les rues du centre ville de Québec.
Les imperméables sont inspirés des objets quotidiens : gants, couvre chaussure, chapeau, parapluie, condom, sac plastique, etc. Ils sont utilisés comme couvertures ou protections pour le corps lors de mauvais temps mais aussi dans d’autres contextes, pensons au milieu médical ou aux emballages des produits de consommation. Lorsqu’on fait nos courses, et que l’on cherche un fruit, un légume, de la viande ou du fromage, ceux-ci sont la plupart du temps enveloppés. Ces choses deviennent ainsi imperméables et loin de nos sens. Les imperméables sont donc partout : dans notre rapport au corps, à la nourriture, à l’amour, à nos peurs, à l’autre et à l’environnement. Ils sont des abris protecteurs qui envahissent notre société, aseptisant nos rapports à la vie.