Des confettis grands comme des machines par William Légaré
Déambulation festive et vernissage
À l’occasion d’une déambulation performative, l’artiste vous convie à une exploration des notions d’éphémérité et de permanence. Pratique casse-cou improductive et délirante, l’univers et les codes liés à la motocross servent de point d’ancrage à la performance. Captivé par les acrobaties aériennes de ce sport extrême, l’artiste cherche à prolonger la fugacité de ces moments de suspension. À travers une procession de photographies grands formats affichant des pilotes de motocross en plein vol, William Légaré sillonnera les rues du quartier Saint-Roch en portant les œuvres à bout de bras.
Des confettis grands comme des machines entrecroise différents espaces et différentes temporalités; tandis que l’instant photographique se fait méthode d’arrêt permettant de cristalliser l’action des images, la déambulation, quant à elle, permet de prolonger le mouvement sur toute la distance du parcours.
Le public est convié à côtoyer le vertige de l’expérience de cette déambulation singulière. L’artiste invite celui-ci à participer à cette performance toute en contraction, où l’encombrement et la lourdeur occasionné.e.s par l’objet performatif sont mis.es en relation avec la légèreté et l’ivresse du vol.
Venez soutenir à force de bras les fous qui planent pour le plaisir afin de perpétuer leur savoir-faire. Suite à la procession, les vitrines de Folie/Culture accueilleront les photographies ayant servi à la performance.
Date et heure : 21 mai 2023 de 19 h 30 à 22 h 00
Lieu : Folie/Culture, au 880, rue du Roi, bureau 101, Québec (Québec) G1K 2Y2
Déroulement :
19 h 30 : Accueil au bureau de Folie/Culture
20 h 00 : Départ de la procession dans le quartier Saint-Roch
20 h 30 : Retour à Folie/Culture et vernissage festif
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Artiste multidisciplinaire, William Légaré use de la photographie et de l’installation pour associer une condition territoriale à des ressentis poétiques. Il s’intéresse plus spécifiquement aux espaces offrant l’imprécision nécessaire pour qu’existent des réalités qui ne pourraient advenir autrement. Arpentant sans relâche ces lieux dans l’interstice du construit et du sauvage, Légaré se positionne comme un témoin des différents événements impromptus qui s’y déroulent. Les images qu’il saisit révèlent le territoire dans toute sa subjectivité et mettent en lumière l’intervention humaine et la manière dont les espaces sont influencés par l’imaginaire collectif.